Avec 560 millions de dollars (soit 467 millions d’euros) d’investissements en capital pour l’année 2017, les start-up africaines battent un nouveau record. Ce montant a été injecté dans le capital d’une centaine de start-up technologiques africaines, une croissance exceptionnelle de 53% en seulement une année selon les chiffres publiés en février dernier par le fonds de capital-risque Partech Africa.

Le secteur des nouvelles technologies en vedette

En ce qui concerne la tendance sectorielle, c’est le secteur des nouvelles technologies qui suscitent le plus d’engouement chez les investisseurs internationaux. En effet en 2017, 128 levées de fonds ont permis à 124 start-up africaines spécialisées dans les nouvelles technologies de générer la bagatelle de 560 milliards de dollars en capital.

Cyril Collon, un associé du fonds de capital-risque français Partech Ventures a émis ces données dans un article du 20 février dernier. Pour la réalisation de cette enquête, Partech Ventures a étudié les contrats entre 200.000 et 100 millions de dollars en capital-risque, pour les entreprises dont le marché principal se trouve en Afrique.

Des données sur les start-up qui reflètent le dynamisme du secteur des nouvelles technologies

Si vous vous demandez encore si l’économie africaine est portée sur l’innovation, le boom enregistré par le secteur des nouvelles technologies parle de lui-même. En effet, l’investissement dans les technologies à travers le continent africain a été multiplié par 8,7 en seulement 4 ans. Près de 80% des investissements ont lieu au Nigéria, en Afrique du Sud et également en Egypte. Le Nigéria demeure le leader avec à la clé, 30% (soit 109 millions de dollars) du total des investissements.

Selon les explications de Cyril Collon : « Ces trois pays leaders attirent encore la grande majorité de l’investissement tech sur le continent ? Les autres pays, qui sont engagés dans une innovation digitale toute aussi structurante, restent sous-représentés et constituent donc une opportunité encore inexploitée pour les investisseurs ».

Quant à l’économie de l’Afrique francophone, elle a également évolué dans le secteur technologique avec une part de 10% sur l’investissement total, soit 37 millions de dollars. A noter qu’en 2015, ce pourcentage était à peine de 2%.

Le secteur « off-grid » n’est pas en reste

Concernant les innovations qui allient l’énergie solaire au numérique, le secteur est également très portant. Le volume d’investissement dans ce domaine s’élève à 36,6% du montant total des levées de fonds de toute l’Afrique. Cet engouement se traduit par l’explosion des applications qui rendent facile l’accès à l’énergie.

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